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6 septembre 2020 7 06 /09 /septembre /2020 09:51

Je cari, je cari, je caricature.
Je fais des dessins sans me soucier de rien,
c’est ça la liberté du trait félin.
Je dessine même des morsures

 

S’il faut s’écraser devant une foule
mais qu’on peut bien l’ouvrir devant un groupe isolé,
c’est que nos libertés s’écroulent.
Elles sont plus que jamais menacées

(Refrain 1)

 

Je cari, je cari, je caricature.
J’amène mon stylo dans ma voiture.
Je me lève la nuit pour une idée de croquis
et ma plume, si elle vous allume,
c’est que vous êtes un produit inflammable
à manipuler avec précaution,
pour éviter une explosion.
N’en prenez qu’à vous si conséquences dommageables…

 

Au nom de l’islam, certains ont tué.
Pour un islam d’amour, personne ne s’est rué
dans les rues pour l’affirmer

(Refrain 2)

Je cari, je cari, je caricature.
Prendre un dessin pour une déclaration de guerre,
c’est que vous êtes pressé d’utiliser votre cutter.
Si des dessins ont en vous des échos haineux,
c’est peut-être que vous l’étiez déjà un peu avant sans eux…

 

 (Refrain 1)

 

Je cari, je cari, je caricature.
Si vous vous dites en ce moment,  
que je n’ai ni la pointure, ni la carrure,
pour faire des caricatures,
qu’il faut prendre des gants
pour s’adresser à plus d’un milliard de gens…


Je vous réponds :

(Refrain 1)


(Refrain 2)
24-9-2014 19h20 puis 7-1-2015 14h12

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17 janvier 2015 6 17 /01 /janvier /2015 23:16
Paroles muettes

cherchent interprètes
instrumentaux vocaux
pour que ces phrases ces mots
que j’ai la faiblesse de trouver beaux
nous donnent un jour la chance
de goûter au silence
car quand il parle en nous
c’est notre mélodie qu’il joue…

 

En d'autres termes, je suis un parolier dont les références d'écriture appartiennent à la chanson française prenant position dans la vie de la cité et dans la vie tout court : Brel, Brassens, Ferré etc.

 

Vous êtes sur : http://le-parolier-qui-fait-mal.over-blog.com

 

Et vous êtes sur le point de découvrir un échantillon de mes textes…

 

Si mon écriture vous intéresse et que vous êtes compositeur-trice, interprète, chanteur-teuse, écrivez à : vis_tes_reves@sfr.fr

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10 janvier 2015 6 10 /01 /janvier /2015 19:21

Si les premiers veulent toujours nous faire peur

des lointains, du prochain, d’la décadence,

les seconds, leur truc n’a rien de meilleur,

nous faire peur des premiers, ah, quelle ambiance !

 

Jouer des peurs pour asseoir leur pouvoir,

n’est-ce pas le propre d’une dictature

certes très bien masquée par l’épais brouillard,

qu’est ce monde prisonnier de son usure. 

 

Marche avec ta tête, tes pieds servent trop souvent aux défilés

militaires, publicitaires, etc, etc

Marche avec ta tête, tes pieds servent trop souvent aux défilés

ta personnalité, n’en ont rien à faire,

ne le vois-tu pas, ne’le vois-tu pas…
(Refrain)
 

 

Il ne suffit pas de montrer du doigt

ce qu’on trouve laid pour être soi-même beau.

De nombreux types de laideur ne se voient

pas bien s’ils sont communs dans leur ghetto. 

 

Ce n’est pas à coups de pieds et d’injures

contre ce qu’on dit « le mal » qu’on est le bien.

L’amour face à la haine même si elle dure

est la seul’ voie pour que vive demain

 

Aimer, c’est ni se laisser marcher dessus

ni  reproduire encor’ le mal reçu,

c’est une force qui dépasse la douleur

si on la vit comme sa première valeur.

 

(Refrain)

 

Non, c’n’est pas un hymne à la solitude

de dire que le groupe et que la société

sont des alibis à notre servitude,

il ne suffit pas de suivre pour exister.

 

Que ce soit suivre quelques uns ou quelques autres,

suivre quelqu’un de connu,  reconnu ou pas…

Si je ne suis pas parce que d’autres suivent déjà,

si je n’oublie pas ce qu’il y a en moi…

Si nos différences grandissent dans la joie,

ce monde sera beau et pleinement le nôtre

Oui, pleinement le nôtre.

(Texte écrit antérieurement à 2012)

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 19:24

Dans un théâtre aux alentours,
je suis allé aux accessoires.
J’y ai trouvé entre autre chose dérisoire
l’amour, oui l’amour,
ce qui a de quoi me décevoir.

Dans un théâtre de mon quartier,
j’ai fait le même constat gêné.

Dans les théâtres les plus anodins,
des endroits délaissés aux cercles mondains,
tout change sauf la quasi absence de ce résidu,
qu’on appelle amour mais qui aurait si peu de vertu,
qu’on ne lui accorde qu’une place des plus exiguës.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 19:18

Ne me quittez pas,
cigarettes et joints.
Sans vous, je vais pas loin,
avec vous, chais pas.

Ne me quittez pas,
drogue dure ou drogue douce,
mort lente ou en course,
choix large en faux pas.

Ne me quittez pas

La liste est si grande
en morts ambulantes,
c’est pt-êtr que la vie
est triste par ici.

Ne me quittez pas
il faut tout fumer
tout peut se fumer
je me consume déjà

Ne me quittez pas

Je me crois jeune et fort,
à petit feu je meurs
en m’administrant
tous ces châtiments.

Je crois que j’ai le temps
de voir passer le temps
mais déjà je m’enfonce
dans ce massif de ronces

Ne me quittez pas
 

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 19:16

Le roi des cons
est vraiment très con,
mais n’y a-t’il pas plus con puis-
qu’il y en a qui lui obéissent…
n’est-ce pas pire,
à vous de me le dire

Le roi de cons
dit des conneries
mais ne sont-ils pas plus cons
ceux qui les font
ces conneries

Le roi des cons
donnent des ordres cons
et ceux qui les appliquent
sont de la même clique
voire encore plus cons

Un roi des cons
sans autre royaume
que lui-même
ne serait plus un problème

Si presque plus personne ne le suit
y a rien de fortuit
il peut devenir agressif
il sera presque inoffensif

Si le roi des cons
se sent d’un coup si con
qu’il en veut à la terre entière
qu’on lui ait caché sa misère

On lui dira, votre majesté,
aurait été fort énervée
si quelqu’un vous l’avait dit plus tôt
vous l’auriez tué aussitôt

Le roi des cons
va être détrôné
le suffrage ayant désigné
un plus jeune mis au diapason
dans des écoles de vieux cons

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 19:13

Si un train
doit suivre ses rails,
un être humain
se moque qu’on le raille,
il fait son chemin.

Ca dure un bail,
mais ce n’est rien
tant qu’il travaille
à se faire du bien.

Où qu’il aille,
oui, où qu‘il aille,
il regarde plus loin.

Il sort du bétail,
fait parler ces entrailles,
c’est son destin.

Se retrouve sur la paille,
mais pas sur les rails
que lui tendent ses voisins.

C’est ça, un être humain,
un être sain, un être fin.

 

 

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 19:12

Une mèche de cheveu,
qui n’a jamais vu le ciel bleu.

Une mèche de cheveu, ça ne bronze pas.
C’est vrai mais je me dis parfois,
n’empêche,
ça lui donne pas la pêche
d’être toujours au placard.
Elle en a marre de l’isoloir.

 

Une mèche de cheveux
laissée au vent, c’est curieux.
Un sentiment de liberté,
qui s’exprime sans hésiter.
La mèche,
je la lèche
des yeux. La mèche peut être si gracieuse,
elle peut en créer des envieuses.

 

Une mèche qui dépasse,
comme un évadé qu’on tabasse,
doit rentrer dans sa carapace
ou oser les regards qui passent.
Comme une flèche,
qui veut être vue de la calèche,
le cheveu a quelque chose d’érotique.
C’est pour cela que sa condition est critique.

 

Un millimètre de cheveu
à peine né déjà rasé,
la mode des cheveux pointillés
nous rapproche de la volaille sous peu.
Dès la crèche,
des militaires qui prêchent
pour une obéissance sans faille,
le cheveu n’est pas un détail.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 19:08

Quand j’étais petit
on m’a dit
tu pourras mon enfant
quand tu seras grand.
C’est déjà remettre à plus tard
en oubliant quand commença Mozart.
C’est en découvrant, en pratiquant,
le plus tôt tout ce qu’on aime
qu’on grandit le plus sûrement
sans rabais ni gros problème

 

 

 

A la majorité, oui à la majorité,
le même refrain t’est chanté,

tu pourras mon grand
quand tu en auras suffisamment.
comme si le renom et le pognon
rendaient heureux, quoi de plus bidon.
Non je te le dis
tu ne trouveras rien à l’extérieur
si aucune joie profonde n’anime déjà ton cœur
c’est ce que j’ai compris de la vie.

 

 

 

Et puis les années passent et ses fortunes diverses
jusqu’à ce que la mort te renverse.
Faut-il attendre d’être vieillard ?
Faut-il attendre qu’il soit trop tard ?
Pour vivre chaque instant de cette vie si brève
comme une invitation à réaliser ses rêves.
A réaliser ses rêves d’enfant,
ce sont les plus beaux, les plus grands,
s’ils ne sont pas préfabriqués

par les bêtises de nos aînés.

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24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 19:00

La banlieue, c’est douloureux.
C’est le lieu qui a le plus changé
ces trente dernières années
mais les choix politiques sont vieux

 

On nous dit qu’il faut du calme
pour pouvoir en parler.

Et on nous dit quand c’est plus calme
de quoi voulez- vous parler ?

On a d’autres priorités…

 

La banlieue est sous perfusion.

Ce n’est pas l’argent qui manque le plus à l’addition.
C’est un bon diagnostic pour des choix politiques.
Dans ce concentré de problématiques,
il faut du courage pour que les choses avancent
mais le courage fait perdre des voix, ce n’est pas d’chance.

 

On nous dit qu’il faut du temps
pour pouvoir agir.
Ca fait quinze que j’entends
ces mots et la situation est pire.

Que nous réserve donc l’avenir ?

 

N’essayer pas d’acheter
la paix civile dans les cités.
N’essayer pas de sous traiter
à l’imam ou au curé
les problèmes d’insécurité.
C’est à la République laïque
de donner de l’espoir et vite !

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